Dans un monde contemporain où l’industrialisation et le capitalisme dictent leur loi dans tous les différents foyers humains que comptent compte notre planète ; entrainant ipso facto une surexploitation et une dégradation exponentielle des ressources naturelles pourtant garantes du bien – être de l’homme dans son milieu social…
Volontariat Pour l’Environnement (VPE) opère depuis une trentaine d’années dans la protection, la préservation de l’environnement et la gestion durable de nos écosystèmes, tout en se rassurant par ricochet du bien – être des populations. A travers ses multiples initiatives et projets, l’ONG s’est assignée entre autres missions :
L’ONG VPE qui souffle sur sa 30ème bougie 2022 s’est fixé à l’usure du temps un objectif général ou but et des objectifs spécifiques :
Le but du VPE est donc celui de contribuer de façon significative, à l’amélioration des conditions de vie des populations Camerounaises à travers la protection de l’environnement et la gestion rationnelle des ressources naturelles.
CONTEXTE
L’accélération du processus de décentralisation au Cameroun initiée par le Président de la République son Excellence Paul Biya, à travers la loi n°2019/024 du 24 décembre 2019, portant Code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées pose aujourd’hui de nombreux défis à nos Collectivités locales. Entre autre défis, ceux liés à l’attractivité territoriale.
Il revient donc maintenant à nos territoires d’être capable de construire des stratégies permettant de mettre en valeur le potentiel économique, culturel, touristique, social et humain dont ils regorgent. En bref ils doivent se vendre à travers la construction de leur image de marque.
La vision prospective du Cameroun déclinée par les OMD et développée dans la SND 30, ambitionne de faire du Cameroun un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité. L’édification d’un Etat attractif, car tel est le sens de l’émergence qui devrait qualifier le Cameroun requiert, pour son effectivité, que le tourisme soit posée comme une « question vitale » pour le pays et affirmée, par voie de conséquence, comme un déterminant majeur de la politique générale de la Nation. Une telle attitude volontariste prônée par le Président de la République, Chef de l’Etat, pose comme prérequis la primauté de la politique touristique sur l’échelle des politiques publiques locales de la Nation.
En effet, la promotion du tourisme local (environ 15% du PIB mondial) favorise la mise en valeur du patrimoine local, permettant ainsi de faire bénéficier pleinement au territoire des retombées de cette activité et de contribuer au développement territorial. Le tourisme devient alors une formidable opportunité pour une région, un département ou une Commune de faire découvrir ou de redécouvrir l’identité et les richesses endogènes de ce territoire. C’est en quelques sortes, un déclencheur d’attractivité territoriale et partant, de mise en valeur de ressources territoriales. Beaucoup de Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) éprouvent des difficultés à « se vendre » ou à créer de la valeur susceptible d’activer l’exploitation des ressources naturelles, des savoir-faire et savoir être dont elles disposent.
Fort de tout ce qui précède, l’urgence du Cameroun est de rompre avec l’ancien paradigme et de s’arrimer à la nouvelle donne stratégique mondiale. C’est dans cette logique que l’organisation d’un diner d’affaires permettant la présentation de huit projets d’écotourisme de huit communes (notamment : Soa, Akono, Bikok, Abong – Mbang, Angossas, Mboma, Ebolowa II et Kribi I) a été pensé pour accompagner le programme d’émergence « par le bas » du pays, et à s’arrimer également aux ODD (principalement l’ODD N°15)
La nouvelle configuration mondiale étant marqué par le déplacement des pôles industriels, l’axe principal de l’orientation stratégique nationale étant de faire la promotion du made in Cameroon et de prioriser davantage les entrepreneurs locaux leur permettant de jouer un rôle prépondérant dans la consolidation de l’économie camerounaise et, de façon plus spécifique, dans la formation du Produit Intérieur Brut. Ainsi pour réaliser cette ambition d’émergence, il faut miser sur des produits à forte valeur ajoutée et créer une classe moyenne de consommateurs afin de construire des marchés intérieurs. A cet effet, trois enjeux s’imposent : le rattrapage du retard de croissance, la préservation des écosystèmes naturels et la maîtrise des chocs structurels et systémiques, aux fins de relever un défi majeur : faire du Cameroun le principal pôle attractif de la sous-région.
